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Camino de la costa ou Camino del norte par la voie de Tours

5 novembre 2009

Retour

La gare. Je vais prendre le train jusqu'à Hendaye. puis un train de nuit jusqu'à Paris gare d'Austerlistz puis le TGV jusqu'à Nantes. J'arrive à Orvault le 7 novembre vers 12h00.

Les pélerins qui m'ont accompagné le long de mon camino :

 Elisabeth la québécoise. Elle fut le premier pèlerin que j'ai rencontré le 19ème jour de marche !

  Joseth la hollandaise. Elle m'a vraiment épaté par son courage physique et s'est souvent moquée avec raison de mon anglais.

   Jean-Yves le français. Un partenaire de marche agréable.

  Sébastian l'allemand. Parfaitement trilingue (anglais, espagnol et français). Sympa et Cool. Les allemands m'ont étonné par leur maîtrise d'une ou deux langues étrangères.

 Benoît le belge. Avec lequel j'ai plus parlé au téléphone que marché à ses côtés. Ayant deux jours d'avance sur moi, il me passait quelques tuyaux sur mes prochaines étapes.

 

  Et bien sûr St Jacques qui m'a accompagné tout le long de mon camino.

J'ai maintenant la réponse que je posais le 7 juillet 2009 : le plus important pour moi a été durant tout ce chemin d'atteindre le but.

J'espère revenir prochainement pour que cela soit le chemin.

 

 Si vous souhaitez des infos ou me laisser un message : alain.bec@wanadoo.fr  

                                                        

                                                                        

 

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5 novembre 2009

SANTIAGO DE COMPOSTELA

Nuage - pluie

J'ai rendez-vous avec Gilles devant la webcam pour lui faire un petit bonjour. Le rendez-vous est positif.

Ensuite, je vais revisiter la cathédrale. L'équipe de tournage du film 'the way' est là avec beaucoup de figurants. Je recroise Yollande et Sébastian. Quelques minutes plus tard, une messe commence. Est-ce une vraie ou un simulacre pour les besoins du film. Je n'apprécie pas. Je ressors je reviendrai pour la vraie messe des pélerins à 12h00.

Je traverse Santiago jusqu'à la gare pour acheter mon billet de train : départ demain à 9h17 arrivée à Hendaye à 20h40. Ensuite je vais acheter les souvenirs. Les boutiques ne manquent pas. J'achète deux porte clés en forme de flèche jaune : une pour Yollande une pour Sébastian je leur offrirai après la messe des pèlerins.

J'assiste à la messe dans un cadre magnifique. L'équipe de tournage filme toujours ce qui m'exaspère un peu. Puis nous avons droit au botifumero. La même scène (celle du botifumero) sera rejouée après la messe. Ils n'ont certainement pas pu faire les cadrages voulus.

Une quête est faîte pendant l'eucharistie c'est gênant d'entendre les pièces de monnaie tintées dans les bourses pendant que le curé bénit le pain et le vin. Enfin moi, cela me gêne et cela me conforte dans l'idée qu'il y a qq chose qui cloche dans la religion catholique.

Avec les équipes de tournage sur les lieux qui vont et qui viennent dans les traverses avec micros et caméras, le bruit des pièces et la déco rococo , je repars conforté dans certaines de mes opinions. Je pense sincèrement que la religion catholique doit revenir aux bases du christianisme si elle veut survivre aux prochains siècles mais bon c'est pas pour demain !

Après la messe, Yollande, Sébastian, Benoît et moi allons boire un chocolat chaud très épais et manger des chichis.

Sur le chemin de retour à l'hôtel où je rentre me reposer qq minutes, j'ai croisé Peter qui accostait les pèlerins arrivant sur la place .  

 Nous avons rendez-vous avec Sébastian et Yollande devant l'Hostal de los reyes catolicos (pas besoin de traduire !) qui invite chaque jour pour le petit déj, le déjeuner et le dîner (dans une salle à part, faut pas rêver, c'est un 5* !!)  les dix premiers pélerins qui se présentent à leurs portes. Il faut présenter la crédential je ne l'ai pas sur moi et je suis pas trop chaud. Je ne me considère pas à ma place : quémander mon repas. Bref je vais faire un tour en ville en les attendant.

A leur sortie (repas plus que moyen selon eux !) nous allons boire qq bières (je prends également mon dîner) nous savons que c'est la fin. Demain je rentre à Nantes, Yollande va peut-être continuer à Finistera. Sébastian aussi.  

      <= le botifero =>  

  <= tournage du film "The way" =>  

            

   <=l'Hostal de los reyes catolicos

Quelques monuments de Santiago la vieille ville est très belle avec beaucoup d'édifices religieux =>

   

4 novembre 2009

ARCO de PINO ==> SANTIAGO de COMPOSTELA 20 kms

 Départ 8h30. Arrivée 14H00. Pluie fine.

Départ vers 8h30 pour la dernière étape. Je quitte l'albergue dans les derniers de façon à être tranquille. Avec Sébastian, on se doublera plusieurs fois selon les pauses et on marchera ensemble qq centaines de mètres pas plus. C'est d'ailleurs la première fois que nous marchons ensemble.

Je souhaite faire seul ces derniers kms. Me rappeler tous ces moments vécus au gré des étapes. Les personnes disparues, celles avec qui je partage ma vie, celles qui ont traversé ce moment d'existence qu'a représenté ces 2 mois sur le camino.  

Je traverse la ville en savourant ces dernières minutes. je m'égare un peu en arrivant à qq centaines de mêtres de la cathédrale puis je débouche sur la place, pile à 14h00. La cathédrale sonne et semble saluer mon arrivée. Intense moment d'émotion avec qq larmes dans les yeux. 

Sur la place règne une agitation anormale : une équipe de cinéastes plie bagage.

Sébastian qui est déjà arrivé depuis plusieurs minutes me rejoint sous les arcades en face la cathédrale, une tape sur l'épaule, une poignée de main. pas un mot, du respect Nous connaissons les efforts qu'il a fallut faire pour arriver ici. Puis il me prend en photo et nous partons chercher notre compostella et ajouter un dernier tampon à notre crédential.

Ensuite, il choisit un hôtel où loge déjà Yollande. Je réserve dans un autre situé un peu plus loin. On se retrouvera pour dîner.  En revenant l'après-midi sur la place, l'équipe de tournage du film est revenue. Elle tourne l'arrivée à Santiago du héros Martin Sheen (apocalyse now entre autre). Sébastian et Yollande ont été recrutés pour faire les figurants sur la place ainsi qu'une trentaine d'autres pèlerins. Je les regarde qq minutes.

Vers 17h j'ai rendez-vous avec Elora, ma fille,sur internet. Je sais que des webcam sont installées près de la fontaine et dans la cathédrale. Gilles m'a communiqué les sites internet où elles sont visibles. Elora voit (mal) son papa près de la fontaine lui faire des signes de la main. Le lendemain matin, cela sera au tour de Gilles.

Benoît après m'avoir téléphoné nous rejoint le soir au restaurant. Nous sommes une douzaine de pèlerins autour d'une grande table. Benoît a l'air très fatigué. Il faut dire qu'il porte un sac de + de 17 kgs depuis la Belgique. D'une manière générale, les pélerins qui arrivent à Santiago n'ont pas très bonne mine, ils sont amaigris et fatigués. Enfin, ceux qui sont partis depuis au moins quelques semaines, Je ne parle pas de ceux qui font les 100 derniers kms !

Après le dîner, je rejoins mon hôtel "La Salle" que Jean-Yves m'avait indiqué. Très confortable et surtout très calme. Ces derniers jours je dormais que dans les albergues et cela faisait longtemps que je n'avais dormi dans des draps. Je passe une excellente nuit.

 

 <= Nous traversons une très belle forêt de vieux cehênes

 <= le long du grillage des centaines de croix faites avec des branches

  <= Les panneaux pour l'année jacquaire de l'année prochaine sont déjà prêts (en 2010, la St Jacque tombe un dimanche)

     <= monument élevé pour la venue de Jean-Paul II à Santiago le 19/11/1982

  <= on aperçoit du Mont GOZO Santiago mais pas la cathédrale

    <= jardin d'un sculteur  

 <= 1er panneau        

 <= un dernier clin d'oeil à la N634 que j'ai souvent emprunté avec les N632 et N633 

    <= La Porta Itineris Iacobi  à l'entrée de Saint-Jacques de Compostelle, dans la banlieue de San Lazaro, sur l'itinéraire des pèlerins arrivant sur la capitale de la Galice par le camino del francès . Il s'agit d'un bloc de granit de plus de 16 pieds de haut, composé de vingt image en bronze pèlerins illustres et représente vingt pèlerins illustres à travers l'histoire qui ont contribué à créer le Camino de Santiago comme Teodomiro Iria, évêque Gotestalco, Galtier Guiffard Diego Gelmírez, Dante Alighieri, St. Bridget, Lion Rosminthal, Robert Langton, Isabel de Lucerne, Fernando Quiroga Palacios, Alfonso II El Casto, Étienne de Grèce, Santo Domingo de la Calzada, Calliste II, Isabelle de Portugal, Jan Van Eyck, l'évêque d'Erzincan, James Sobieski, Miguel y Paya Rico et JeanPaul II.

  <= 2ème panneau marquant l'entrée de Compostelle.

  <=  Chapeau bas pour ces pèlerins coréens. On en croise beaucoup sur les caminos.

 <= arrivée dans les rues de Santiago  

 

  <= Arrivée à 14h précise (les cloches sonnaient )

   

   

compostelle 2009 381 compostelle 2009 380

  <= tombeau de St Jacques  <= St Jacques le tueur de maures

   

 

compostelle 2009 361 compostelle 2009 362

 <= Des pélerins réquisitionnés pour le film : Yollande 3è en partant de la droite et Sébastain 1er à gauche 

3 novembre 2009

ARZUA ==> ARCA DE PINO 16 kms

Départ 9h. Arrivée 13h30. Nuageux sans pluie.

Le lendemain en partant c'est le choc, il sort des pélerins de partout. je rêve ? Non c'est vrai, je suis sur le camino frances. Alors qu'en deux mois je n'avais jamais doublé un seul pèlerin autres que mes compagnons de marche, me voilà qui en double un premier, puis un deuxième, un troisième...

Au premier café, je m'arrête pour me réchauffer un peu  avec un café con leche. De nouveau, l'étonnement, nous sommes peut-être une trentaine de pèlerins à avoir eu la même idée et il faut faire la queue pour être servi. C'est une vraie mine d'or pour le proprio de ce petit café en structure légère ce camino ! Avec Sébastian qui est assis sur une chaise, on en rigole et on se dit que l'on a bien fait de choisir le norte.

Mais ces 2 jours sur le frances sont enrichissants car ils nous montrent le visage de ce camino que nous ne connaissions pas.

J'ai marché une demi-heure avec Yollande qui m'a livré qq secrets d'amour qu'elle a rencontrés sur son camino. Apparemment les rencontres amoureuses sont nombreuses sur le frances alors que sur le norte cela ne risque pas d'arriver... quoique Benoît le belge semble avoir trouvé une âme soeur en l'occurence une pélerine autrichienne. Je me souviens également d'un autrichien qui avait partagé ma chambre et qui se vantait de ses conquêtes sur le camino. Tout ceci est très cosmopolite !!!

Ce soir à l'albergue d'ARCA, nous sommes environ une cinquantaine et il y a encore des albergues privées en +. Comme je suis arrivé tôt j'ai droit à un lit seul (non superposé) et dans un coin ce qui est bien. mais nous sommes quand même entassés. Je suis à 20 kms de Santiago. Yollande a continué pour ne plus faire que 5 kms à la dernière étape. Demain est le grand jour.

        <= jamais vu autant de monde en 2 mois de marche. il faut faire la queue pour acheter un cafe con leche (ou autre chose). plus de 100 personnes arriveront demain à Santiago dont seulement une poignée du norte (je n'en connais que 3  : Sébastian, Edouardo et moi !)

   <=  Myra Rest In Peace

  <= la dernière albergue celle d'Arca. Demain Santiago

 

2 novembre 2009

SOBRADO DOS MONTES ==> ARZUA 22 kms

Départ 9h00. Arrivée 14h00. Petite pluie puis soleil

Départ en solo du monastère (il faut quitter le dortoir pour 9h) dont je garderai un grand souvenir. Le camino est jalonné comme cela de souvenirs qui forment finalement mon chemin.

La marche n'a pas été difficile et j'ai rejoins l'albergue d'Arzua vers 14H.

22 kms semblent maintenant une formalité. J'ai rejoins le frances et déjà il y a beaucoup plus de monde. Dans le dortoir nous sommes déjà 9 à 14h finalement il sera plein et il y a d'autres albergues privées à ARZUA + les hôtels et pensions. Au total j'estime autour de 100 pèlerins qui arriveront ce jour à ARZUA.

La place qui m'a été attribué est un lit haut (j'ai horreur de cela mais heureusement cela ne m'est arrivé qu'une seule d'y dormir durant tout le chemin). Je changerai après 22h pour un lit bas resté libre.

Je suis tout de suite allé déjeuner un menu del dia au café en face. Très bien (crudités, poisson,riz et gateau de Santiago + vin pour 9 euros). Puis j'ai pris une douche qui sont communes entre hommes. C'est la première fois. Sur le norte il y avait toujours des cabines individuelles.

Comme dans toutes les albergues non privées de Galice, il est impossible de faire la cuisine. Là encore il y a une superbe cuisine mais aucun ustensil. Par contre, on donne toujours un protège matelas et un protège oreiller.

J'ai profité qu'il y avait un sèche-linge (1 euro) pour faire une lessive à la main un peu plus conséquente. D'autres pèlerins se sont regroupés pour utiliser la machine à laver (4,20 euros. Dommage j'avais déjà terminé la mienne).

3 québecois(e) qui viennent du frances sont arrivés. En échangeant avec l'une d'elle, Yollande, je m'aperçois qu'elle connaît Elisabeth (voir la partie française après Bordeaux). J'apprends qu'Elisabeth se situe à deux ou trois jours de marche derrière moi, ce qui me fait énormément plaisir. Je laisse à l'accueil une carte avec un mot pour lui donner de mes nouvelles. Elle le trouvera si elle choisit de venir dans cette albergue.Quelques jours après mon retour je recevrai un courriel d'Elisabeth me disant qu'elle avait bien trouvé ma carte. Depuis, nous sommes restés en contact grâce à FACEBOOK.

Dans le dortoir nous sommes 3 du Norte : Sebastian, Edouardo et moi.

En dehors des québecois, je trouve les pèlerins du Frances peu aimable. Très peu disent bonjour en entrant dans le dortoir et sans faire le rabat joie sur le Norte la conversation s'engageait dès l'arrivée à l'albergue avec les autres pèlerins... quand il y en avait !! Je crois que le nombre de marcheurs sur le Francès tue un peu les rapports entre pèlerins. Des clans se forment avec tout ce que cela peut engendrer.

Le soir je dîne avec Sébastian et Yollande qui nous raconte son aventure sentimentale rencontrée sur le camino

Boules quies obligatoires car 3 ou 4 ronfleurs dans la chambre. Nous sommes 25 pèlerins à dormir dans le dortoir.

Il reste 38 kms ... bientôt Santiago de Compostella.

 

 <= un dernier regard sur la cathédrale

 <= Ah les chiens espagnols ! Hélas pas toujours bien traités loin s'en faut.  Tout le long du camino ils accompagnent par leurs aboiements le pèlerin. Les plus méchants sont enchaînés (mais est-ce la raison ? N'est-ce pas parcequ'ils sont enchaînés qu'ils sont agressifs ?) . Je n'ai jamais rencontré de problème avec eux . Chaque ferme en possède 3,4 voir 5 !! J'ai souvent imaginé la corde ou la chaîne qui cassait. Quel serait le sort du malheureux pélerin confronté à cette situation ?

     <= Forêt d'eucalyptus.

 <= L'albergue d'Arzua

 

 

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1 novembre 2009

MIRAZ ==> SOBRADO DOS MONTES 24 kms(+ 4)

Départ 8h30. Arrivée 16h00.  Pluie toute la journée avec vent de face.

Au début les paysages ressemblaient beaucoup aux monts d'arrée en Bretagne.

C'était très beau avec même un petit crachin breton. Ensuite, ce ne fut que bitume. En entrant dans le village précédant SOBRADO j'ai suivi les coquilles puis plus rien, j'ai dû finalement faire demi-tour soit 2 x 2 kms en +.

Le vent assez fort souflait de face et rabattait la pluie sur mon visage. A la fin, les pieds ont été également mouillés. Comme le faisait remarquer Jean-Yves que j'ai eu au téléphone : même avec des chaussures doublées en goretex, au bout de 3-4 heures de pluie, on finit par avoir les pieds mouillés. Peut-être qu'il faudrait mettre des guêtres ?

Arrrivé à SOBRADO; je me dirige vers la cathédrale et je me demande bien comment faire pour entrer dans le dortoir. A ce moment surgit Edouardo qui était déjà arrivé et me fait entrer.

Les vêtements de 2 autres espagnols sont en train de sècher dans le dortoir, je mets également mes vêtements à sècher. Le dortoir est grand, sur 2 étages. Au rez de chaussée, au moyen-âge étaient les écuries (on aperçoit les mangeoires sur les photos) et à l'étage dormaient les cavaliers. Aujourd'hui, les 2 étages sont transformés en dortoir. En dehors du mobilier rien n'a changé.

Je repars ensuite avec Edouardo visiter le cloître et la cathédrale qui est vide et très sombre mais magnifique. On distingue sur les murs d'une chapelle d'anciennes peintures qui ressortent avec le flash alors que je ne les voyait quasiment pas à l'oeil nu.

Un moine (en tenu) est venu recueillir nos crédentials pour les tamponner et  recevoir les 3 euros.

Il y a une cuisine très grande et bien équipée. L'après midi, j'avais ramassé un très beau cep que je prépare avec des... pâtes au fromage pour mon déjeuner que je prends à 16h car ce midi je n'ai pas mangé.

Nous sommes 5 finalement : Edouardo, Sébastian qui a fait une grande étape de 40 kms pour "lacher" Peter et qui vient d'arriver et 2 espagnols qui viennent du "primitivo". 

J'ai acheté 3 cartes postale représentant le monastère à la boutique tenu par un moine. Ce sont les dernières que j'envoie avant Santiago.

Je vais dîner au restaurant avec les espagnols. Sébastian préfère se faire la cuisine. Il en profitera pour aller à la messe également (je crois que c'est la véritable raison !).

 

    

 Curieux clin d'oeil du hasard. Certainement la seule plaque d'immatriculation trouvée le long de la route pendant mon trajet avec un BZH. Pour moi qui vient de Nantes ! Bizarre, bizarre... 

  La cathédrale SOBRADO DOS MONTES    

   Notre dortoir : l'écurie des chevaliers. On distingue les mangeoirs entre chaque lit.

 

  

    

31 octobre 2009

VILALBA ==> MIRAS 36 kms

Départ 9h00. Arrivée 18h00.   Nuageux, pluie en soirée.  

Comme prévu j'ai regroupé 2 étapes du guide en une. L'étape prévue dans le guide se terminait à BAAMONDE soit 20 kms. Je me sens en forme, je continue donc jusqu'à MIRAZ (+ 16 kms).

Le camino traverse quelques petits villages dont certains de 2 ou 3 maisons abandonnées. On ne cesse de couper la N134 pour rejoindre des sentiers paralèlles. J'ai bien dû couper 6 fois la nationale pour changer de côté.

Je dors ce soir dans une albergue tenue par la confrérie de St James qui possède une autre albergue sur le frances. 2 volontaires anglais s'occupent de cette albergue privé qui est donativo.

MIRAZ est un tout petit village, il n'y a pas de commerce. J'ai donc ouvert un paquet de pâtes au fromage (prévu pour ce dîner). il m'en reste pour demain midi, mais elles seront mangées froides. Musique classique en fond sonore dans l'albergue ce qui donne une ambiance très british des lieus.

 La journée ayant été très fatiguante je me couche de bonne heure (20h30) après avoir pris une aspirine mille . Nous ne sommes que 2 dans l'albergue Eduardo un espagnol et moi.

Grâce à cette longue journée, je vais pouvoir revenir chez moi samedi au lieu de dimanche.

 

  

 

  

 Edouardo (à Gijon) photo qu'il m'a envoyé + tard

30 octobre 2009

GONTAN ==> VILALBA

Soleil puis nuages

Jean-Yves qui a 3 étapes de 40 kms s'est levé tôt. Moi aussi puisque je voulais prendre un dernier PDJ avec lui. Ensuite, je suis retourné à l'albergue où j'ai fini de préparer mon SAD.

Un drôle de sentiment de liberté m'accompagne durant ces premiers kms maintenant que je marche à nouveau seul. Le chemin sympa au début s'est très vite heurté aux travaux de l'autoroute  en construction. J'ai éprouvé beaucoup de difficultés à trouver le camino, la plupart des indications ayant disparues.

A plusieurs endroits, j'ai laissé des flèches avec des branches de bois ou des pierres pour d'éventuels pélerins marchant derrière moi notamment Sébastian et Peter qui doivent suivre derrière moi.

Ensuite, le chemin a retrouvé le calme à travers des petits sentiers de campagne très agréables. Cela ressemblait beaucoup à la Bretagne.

Beaucoup de champs sont clôturés avec des dizaines de grandes pierres plates. Je suis passé également devant un cimetière à GOIRIZ dont les tombes sont très travaillées.

Je suis arrivé à l'albergue vers 13h30. Heureusement la seniora en charge de l'albergue était là alors que celle-ci n'ouvrait qu'à 16h00. Douche, lessive puis une petite sieste.

Sebastian et Peter sont arrivés vers 15h30. Ils  sont ennuyés car il n'y a rien pour cuisiner. Il y a une cuisine avec plaques de cuisson mais aucun ustensil. Les albergues de Galice sont super belles mais j'ai l'impression que l'on ne souhaite pas que les pélerins fassent la cuisine afin de les obliger à aller au restaurant.

Demain, je tente de faire deux étapes en une soit 36 kms. Je ne supporte plus Peter. il s'accroche à Sebastian comme un parasite afin de profiter un maximum de sa gentillesse. J'espère que celui-ci s'en aperçevra assez vite. Eux font étape à mi-parcours.

 

   

 

     

  <= la très belle et très moderne albergue de Vilalba

29 octobre 2009

LOURENZA ==> GONTAN (ABADIN)

Départ 8h15. Arrivée 15h00. Soleil+chaleur.

Après un petit déjeuner pris dans un café, nous avons commencé notre marche et cela monte dès le premier km. C'était prévu. La journée est celle où l'on doit traverser la chaîne montagneuse qui me suit  sur la gauche depuis Bilbao donc beaucoup de montées (et de descentes) tout le long de la journée.

Vers 10h, nous faisons une pause à CADAVENO. Il y a une magnifique cathédrale que nous visitons, nous sommes ensuite allés dans un café juste à côté.

Nous faisons halte vers 13h pour déjeuner à côté d'une église et d'un cimetierre avec un beau calvaire. Suite à divers incidents avec la pipette de ma poche d'eau, je n'ai plus d'eau. Dur, dur ! Heureusement j'ai pu faire le plein au cimetière pour terminer la journée. Il ne nous restait plus que 6 kms. Je suis resté un peu plus longtemps me reposer contre le mur de l'église. J.Y. lui, était pressé car il voulait faire une dernière lessive. avant les 3 jours qu'il lui reste.

L'arrivée à Gontan a été cool. L'auberge est quasi neuve et grande. Vraiment super pour 3 euros !. C'est la 3ème albergue que nous faisons en Galice et les 3 sont TOP !!

Ce soir l'anglais (Peter) vu le 27/10 est arrivé. il ne m'inspire pas confiance. Trop de détails me laissent penser qu'il ne raconte pas la vérité; Par exemple : il porte un sac à dos alors que les cyclistes ont tous des saccoches. Bref, son discours sonne faux. Il y a aussi un allemand (il y a beaucoup d'allemands sur le norte) sympa que j'ai déjà rencontré à San Sebastian (selon lui, moi je sais que nous nous sommes déjà croisés mais je ne sais plus où !). L'anglais ne le lâche pas.

Les paysages de cette journée ont été très beaux sur les hauteurs. A la fin, nous avons croisé les travaux d'une autoroute en construction.

Je me suis aperçu ce matin que j'avais perdu ma coquille. Dommage ! Pourtant elle était doublement attachée notamment par une lanière de mon SAD qui elle aussi a disparue !  

Le soir, nous avons été diner tous les 4 au restaurant.

 

             

      <= L'église où nous avons pick-niqué

   <=  L'albergue de Gontan quasi neuve  

   Peter (anglais)  à gauche, Sébastian (allemand) au centre et Jean-Yves (français) à droite

 

28 octobre 2009

RIBADEO ==> LOURENZA 28 kms

Départ 8h15. Arrivée 16h00.   Soleil et chaleur. 

Après un petit dej pris à l'albergue, nous sommes partis J.Y. et moi pour une marche tranquille à travers champs et bois avec qq belles montées comme d'hab.

Le midi, nous avons pick-niqué dans un champ dominant une vallée avec un superbe soleil. J'étais torse nu. On voyait au loin le chemin que nous allions emprunter l'après-midi.

L'albergue est grande et très bien. Nous avons visité l'église qui a été construite par le même architecte que celle de Santiago. D'ailleurs, elle y ressemble fortement. La personne de l'albergue nous ayant dit que l'on pouvait demander à visiter le musée attenant, je me suis adressé dans l'église à une personne présente qui a bien voulu nous faire visiter le musée en... espagnol.

Petit musée religieux mais c'est sympa d'avoir un petit peu + qu'une simple visite d'église.

Le soir, nous avons été acheter des vivres pour le lendemain en nous promenant en ville et boire une bière (une spéciale pour une fois :)). Le soir nous avons dîné à l'albergue (viande haché - petit pois). Nous ne sommes que tous les deux à l'albergue.

Demain dernière étape longue avec J.Y. Il a réservé son billet d'avion et doit terminer le chemin en faisant des grandes étapes au contraire de moi qui souhaite arriver tranquille à Santiago et profiter de ces dernières journées. Demain sera donc notre dernière marche ensemble.

               <= une statue du moyen-âge représentant un pélerin

 

27 octobre 2009

LA CARIDAD ==> RIBADEO 22 kms

Départ 7h45. Arrivée 14h00.  Soleil. 

Petite marche tranquille qui traverse à plusieurs reprises la N634. Nous sommes partis de bonne heure de façon à faire une lessive complète et de profiter du soleil pour qu'elle sèche..

Pour arriver à Ribadeo qui est la première ville de Galice, il faut franchir un très long pont moderne autrefois interdit aux piétons. Maintenant un passage sécurisé le permet depuis peu. Très belle vue sur la ria et le port de Ribadeo  

L'albergue est très belle et moderne en bord de ria qu'elle domine. Elle possède une cuisine et un minimum (mais vraiment un minimum) pour cuisiner. A notre arrivée, il y avait un jeune allemand qui était déjà à l'albergue la veille et qui se reposait d'une blessure.  
Puis, nous avons été faire un tour dans RIBADEO et faire nos courses pendant que notre linge sèchait. 

A notre retour vers 18h un anglais est arrivé (Peter), c'est un cycliste qui vient de casser son vélo et qui n'est pas équipé pour la marche (chaussures, sac...) Il semble bien contrarié ! Nous dînons dans l'albergue.

La police passera plus tard dans la soirée pour tamponner notre crédential et encaisser les 3 euros (c'est le tarif officiel pour une nuit dans une albergue en Galice). En échange, nous avons droit à une house jetable de matelas et d'oreiller.

 

   <= En franchissant le pont, nous quittons les asturies.

   

   <= La très belle albergue de Ribadeo

      En Galice le sens des coquilles est inversé. Il reste 194 kms avant Santiago. Ces bornes directionnelles indiquent en + sur une étiquette en métal collée le nombre de kms restant à parcourir. Plus on se rapprochera de Santiago et plus elles auront été arrachées comme trophées !!! Sur le camino del Francès elles sont toutes arrachées au moins sur les 2 dernières étapes.

 

 

26 octobre 2009

LUARCA ==> LA CARIDAD 32 kms

Départ 8h15. Arrivée1630.    Soleil.   

Nous avons fais deux étapes du guide en une seule, ce qui fait 70 kms d'avalés en deux jours. Marche sans grand intérêt beaucoup de bitume parallèle à la N634.

Nous nous sommes arrêtés quelques minutes sur les ruines d'une ancienne église et d'un cimetière du moyen-âge.

Nous avons déjeuner au resto.

Le soir à l'albergue, nous avons de l'eau chaude (alors que le guide indiquait le contraire). L'albergue sent le renfermé et la moisissure. Les murs et certains matelas sont recouverts de tâches sombres dues à la moisissure causée par le manque d'aération de l'albergue.

Pourtant la  plomberie avec ballon d'eau chaude et l'électricité viennent d'être refait à neuf. Il aurait été simple et pas couteux de percer les murs en bas et en haut et de poser des grilles d'aération de façon à créer un courant d'air. L'albergue est pourtant grande : 4 douches et 2 WC + qq dizaines de lits. Par contre rien pour faire la cuisine. Repas du soir vite expédié à 20h30 et au lit à 21h00.

     

<= le camino est parfois complètement détruit par des travaux. De plus, ici une source dévale la pente. On aperçoit une borne jacquaire plus haut !

       <= La croix de St Jacques (Sant Iago = SANTIAGO)  <== une albergue mal aérée, nous avons ouvert la fenêtre en grand !

25 octobre 2009

SOTO DE LUINA ==> LUARCA 38 kms

Départ 7h15. Arrivée 16h30. Soleil. 

R.A.S. Avec Jean-Yves nous avons suivi l'ancienne route nationale N632 où ne passait aucune voiture ou presque.

Continuellement, nous avons sur notre droite en ligne d'horizon la mer. Nous avons déjeuner le midi dans un resto.

J'avais prévu de m'arrêter à Pinera car je trouvais l'étape trop longue, J.Y lui voulait continuer. Finalement, je l'ai accompagné jusqu'à Luarca qui est un très joli port de pêche. De plus comme nous étions dimanche, tous les bateaux étaient au port.  

Nous avons dîné dans un resto également ce soir et nous dormons dans une pension au centre ville. Il y a d'énormes pétards qui explosent sous notre fenêtre. Ce n'est pas la première fois que j'entends exploser des pétards le week-end. Je ne connais pas la raison (victoire du club de foot ?).


       

24 octobre 2009

SAN ESTEBAN ==> SOTO DE LUINA 22 kms

Départ 9h00. Arrivée15h30. Soleil puis pluie fine. 

Jean-Yves et moi après avoir pris un petit-déjeuner copieux à l'albergue (compris dans le prix) nous partons. Nous empruntons le chemin que nous avions prospecté hier et qui était indiqué dans les maj du guide (à charger sur internet) et non dans le guide. Ce chemin côtier d'une longueur de 4,5 kms est splendide. Tout en hauteur nous devons gravir un grand escalier de plusieurs dizaines  de marches. Nous avons ensuite rattrapé le camino officiel (flèches jaunes) et nous marchons sous un temps lourd avec un fort taux d'humidité. Le ciel devient de + en + noir.

Ensuite, des travaux pour la construction d'un autoroute pertubent les repères mais nous nous en sortons bien. L'arrivée à Soto de Luina se fait sous la pluie en traversant une vallée via un petit sentier. Les paysages sont sympa mais cela n'arrête pas de monter et descendre.

Physiquement je ne me suis pas senti aussi bien depuis de nombreux jours. L'arrivée à Santiago commence à devenir une réalité.

Ce soir, nous dormons à l'albergue de Soto de Luina qui est bien avec eau chaude. Les clés sont à chercher au bar de l'Ecu où nous en profitons pour boire une bière. Le tampon pour la crédential est en libre service. L'albergue est donativo. Par contre pas de possibilité de cuisiner. la pluie ne nous permet pas de faire de lessive. 

Il va falloir préparer le trajet pour demain car le chemin officiel est fortement déconseillé par le guide book (je l'avais également lu sur internet).

                     

23 octobre 2009

AVILES ==> SAN ESTEBAN 23 kms

Départ 9h00. Arrivée 15h30. Soleil et nuages temps lourd + petite averse.

L'auberge d'Aviles sentait le renfermé et cela n'a pas été agréable de se coucher dans cette atmosphère.

Après un petit déjeuner pris avec Jean-Yves dans un café d'Aviles,  nous avons, en partant, traversé Aviles, qui possède de vieux quartiers et de belles maisons. En ce qui concerne la marche rien à signaler : ni belle, ni moche. pas de bitume sauf en arrivant à San Esteban.

Le midi, nous avons déjeuner sur un banc au centre d'un village. La marche à deux est bien. Jean-Yves s'avère un compagnon de marche agréable qui ne se prend pas la tête (ni la mienne !) . Il a 65 ans mais en fait 10 de moins. Il en est à son 5ème camino différent et a déjà 4 compostella.

Après nos courses, nous avons dégusté une bouteille de cidre des asturies sur le port. Il est totalement différent du cidre breton et fait plus jus de pomme frais. Je préfère de loin le notre.  Très bon repas au restaurant pour un prix modique.

Après le dîner, nous sommes allés faire une promenade au bout de la ria là où le fleuve se jette dans la mer pour repérer le chemin de départ pour demain matin. Un escalier permet de monter la colline mais cela grimpe dur, ca promet pour demain !  Les quais sont très bien aménagés le long du fleuve mais les installations portuaires sont disproportionnées car il n'y a aucun gros navire.  Nous nous sommes assis sur un banc en attendant le coucher de soleil. De grosses vagues se fracassent sur les rochers.

L'auberge est privée, petite mais bien. Nous ne sommes que tous les deux.  Nuit moyenne. Jean-Yves ronfle pas mal. Boules quiès obligatoires.

 

  <= Le drapeau des Asturies à côté du drapeau espagnol

 <= San Esteban est un petit village 

  <= albergue privée de San Esteban

 <=la nuit tombe

 

22 octobre 2009

GIJON ==> AVILES 24 kms

Départ  8h15. Arrivée 15h00.  Soleil + averses intermittentes

Je suis sorti de Gijon sans problème. la traversée de la ville n'est pas désagréable, elle s'effectue le long des avenues commercantes.

La matinée est consacrée à monter sur les hauteurs et à traverser des forêts ce qui est plutôt agréable. Par contre, après le déjeuner, cela a viré à l'horreur : une zone industrielle essentiellement consacrée à la sidérurgie et longue d'une dizaine de kms et qu'il faut traverser le long  de la nationale en étant paralèlle à l'autoroute. J'ai hâte de terminer le plus vite possible cette étape et d'arriver à l'albergue d'Avilès.

Un français Jean-Yves est déjà arrivé. Il a démarré son camino de Gijon car il avait dû arrêter au printemps pour un problème personnel. Nous avons pas mal discuté puis sommes allés visiter le centre ville et boire une bière. A notre retour, un belge et 2 espagnols étaient arrivés également. Nous sommes donc 5 dans une albergue qui contient plusieurs dizaines de lits.  

 

   

  

 

21 octobre 2009

VILLAVICIOSA ==> GIJON 30 kms

 Départ 9h15. Arrivée 15h15. Soleil et pluie dans la soirée.

Marche très difficile. D'abord la montée sur l'ALTO DE LA CRUZ qui m'a rappelé les ascensions dans le pays basque espagnol puis CURBIELLO. Je me demande si parfois il ne faudrait pas laisser tomber les flèches jaunes et prendre la route qui serpente et où il n'y a aucune voiture plutôt que de suivre le chemin officiel qui grimpe sec à flanc de colline. Je crois même que si par la route il y a plus de kms on doit mettre moins de temps car l'ascension était vraiment abrute et longue. J'ai dû faire des pauses plusieurs fois.

En arrivant à Gijon, j'ai rencontré à la terrasse d'un café dans lequel je me suis arrêté prendre une bière, un groupe de 7 ou 8 français qui marchaient par petites portions chaque jour sur le camino. Ils ne faisaient pas l'étape en entière et une voiture portait leurs bagages. J'ai un peu échangé avec eux.

En arrivant dans Gijon, je dois encore traverser la ville pour trouver l'hôtel où j'ai décidé de m'arrêter car il se trouve sur le chemin.

Il y a d'énormes rouleaux sur le bord de mer à Gijon. les espagnols se promènent nombreux pour voir ce spectable. Ce soir, la télé passera aux actualités un reportage montrant ces rouleaux. 

L'hôtel où je suis descendu (hôtel Playa Poniente) est très bruyant à cause des voitures. Boules quies obligatoires.

Je suis allé m'acheter une polaire et des gants. J'ai peur qu'il fasse + froid les jours prochains.

     <= on aperçoit Gijon au loin

          <= l'albergue

20 octobre 2009

LA ISLA ==> VILLAVICIOSA 20 kms

Départ 9h15. Arrivée15h15.Pluie toute la journée 20 kms.

Marche tranquille sous la pluie. Les paysages ne sont pas grandioses, c'est plutôt une marche à travers la campagne des asturies. Ca monte et ça descend mais sans grand pourcentage.

Ce soir je dors à l'hôtel car l'allemand "discret" avait des problèmes respiratoires et a fait beaucoup de bruit durant la nuit. De plus, il était très agité. Demain Giron, la dernière des grandes villes avant Santiago et après Bordeaux et Bilbao.

 <= un magnifique pommier

      

19 octobre 2009

RIBADESELLA ==> LA ISLA 18 kms

Soleil et nuages 9h30 - 15h 

Finalement nous étions 3 dans la chambre car Mikael un autrichien que j'ai déjà croisé sur le camino est arrivé plus tard. Il connait Joseth car il a marché une journée avec elle. D'ailleurs,Mathias l'espagnol la connaît aussi. Tous les 3, nous avons donc connu Joseth à des moments différents. Il faut dire que vu le peu de personnes qu'il y a sur le chemin, on a vite fait de faire connaissance.

Il y avait également dans l'auberge 3 françaises qui avaient démarré leur camino la veille (bizarre.. elles ont des valises !). Pas très causantes, plutôt genre vieilles filles et quelques espagnols.

Départ à 9h30, cool car l'étape est courte. Je musarde en m'arrêtant sur les plages qui longent cette étape. Ce midi, j'ai déjeuné sur la plage d' Arenal de Moris sur un banc dominant cette grande plage  avec de belles vagues. Je suis seul ! Personne d'autre sur la plage. Je prends le temps de relire mes notes depuis le départ et d'écrire ce début de journée dans mon cahier de marche.

Je fais une pause de 1h30 ce qui ne m'était encore jamais arrivé.

Arrivé à l'albergue où la responsable Angelita après lui avoir téléphoné de l'église, est venue me chercher et m'a accompagné à l'albergue. Très gentille cette dame. Je prends ensuite ma douche et fais une machine à laver => Super lessive complète : pantalon, polaire etc.. Ils seront secs ce soir car il y a un beau soleil.

Les 3 françaises entrevues la veille à l'albergue de Risadesella arrivent qq temps après moi. En fait, il s'agit de la mère, de la fille et de la belle-fille et belle-soeur. Je comprends le pourquoi des valises : une conduit la voiture pendant que les autres marchent !  Nous avons dîné ensemble dans l'albergue qui est très bien équipée. Finalement mon premier jugement était faux : elles sont très sympathiques.

Comme j'avais acheté une bouteille de vin et des olives, je leur offre l'apéritif, elles sortent du fromage. Nous passons une soirée sympa entre français où nous avons parlé du camino. Elles en ont fait une partie l'année dernière, marcher une dizaine de jours cette année et reviendront l'année prochaine assister à Santiago pendant plusieurs jours aux festivités (processions et feux d'artifice...) de Santiago de Compostella (année jacquaire la saint Jacques tombant un dimanche en 2010). Vu le monde qu'il y aura, faudra pas compter sur moi !

Sinon, pendant que la lessive tournait, je me suis promené le long du sentier côtier que le camino ignore car il passe au large. C'est une magnifique côte du même genre que la côte sauvage de Quiberon. Après m'être renseigné, il paraitraît que l'on peut rejoindre COLUNGA par ce sentier puis reprendre la camino. A voir si demain je le ferai ? Le mauvais temp arrive paraît-il.

La côte asturienne est vraiment magnifique , c'est un plaisir avec la journée d'hier d'y marcher. Dommage que la nuit tombe j'aurai bien fait encore qq kilomètres mais par prudence il me faut rentrer.

Vers 20h un allemand (?) est arrivé. Très discret (juste bonjour) il refuse notre invitation à boire un verre, pose son sac et repart. il ne reviendra que vers 22h30 et se lèvera demain matin de très bonne heure. Il partira avant nous sans prendre de petit déjeuner. Il y a quelquefois des gens curieux !

  

          <= église de la Isla 

  <= La côte sauvage avec le petit village de la Isla

  

 <= Albergue de La Isla qui est très bien

 

18 octobre 2009

LLANES ==> RIBADESELLA 28 kms

Soleil avec vent assez fort.

Très belle journée qui a démarré par une marche le long de la mer avec de très belles vues. Puis le camino s'est enfoncé dans la campagne, coincé entre la mer à droite et la montagne à gauche.

Cela a été un réel plaisir de marcher aujourd'hui : pas de grosses côtes ni de bitume juste des petits chemins de campagne.

Je me suis arrêté la matin pour piqueniquer sur une aire de repos (table et bancs) près d'un petit terrain de foot. Pas de problème d'orientation : que du bonheur !

Je dors à l'albergue de Ribadesella. il y a également Mathias, un jeune pèlerin espagnol que j'avais rencontré à Zarautz mais qui lui aussi a dû s'arrêter 2 jours pour des problèmes de santé. Lui, veut poursuivre par le camino primitivo car il préfère la montagne.

Voici ce que raconte le guide sur cette étape : "Longue étape mais jamais monotone. Aujourd'hui les richesses naturelles et culturelles se succèdent pour se conjuguer à merveille : monastères, églises, ponts et camino médiéval jalonnent notre parcours dans des décors magnifiques(...) Reprenant le tracé du chemin médiéval , le balisage nous tient bien à l'écart de la circulation et du goudron. On appréciera particulièrement les chemins de terre et les paysages du dernier tiers de l'étape. Ribadesella s'étale de part et d'autre d'une ria. Sur une rive on découvre un port de pêche un peu endormi et de l'autre côté une station balnéaire qui garde la nostalgie de la Belle Epoque avec ses villas rococo."

 

    <= ruines du monastèere San Salvador construit au xiè siècle par des bénédictins à Celorio. le monastère domine une plage merveilleuse en forme de demi-lune 

   ND de los Dolores à Niembro

         <= Eglise de Pria  qui s'élève au sommet d'un tertre. Très belles vues sur les montagnes qui longent mon parcours sur la gauche depuis le pays basque.  

  <= pont romain

    <= le Rio Bedon à Ribadesella

  <= la très belle albergue de Ribadesella face à la mer 

 

 

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Camino de la costa ou Camino del norte par la voie de Tours
Nouveau : Je viens d'éditer mon carnet de marche "Le chemin oublié des rois vikings" qui raconte jour après jour ma marche du sud au nord de la Norvège sur le chemin de Gudbrandsdal d'Oslo à Trondheim.

Capture 2

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12 euros (+frais d'expédition) dont 2 euros sont reversés à l'association SEUIL.





Association SEUIL : aidez les jeunes à sortir de la galère par la marche !

Seuil, créée par l’écrivain-voyageur Bernard Ollivier, a pour vocation d’aider des jeunes en grande difficulté, à devenir les acteurs de   leur propre réinsertion sociale ou professionnelle. 


Il s’agit pour ces adolescents mineurs en rupture d’effectuer à l’étranger, pendant trois mois, une marche individualisée de 1 800 km, leur permettant de rompre avec un environnement défavorable et avec des comportements voués à l’échec.

L’effet thérapeutique et résilient attendu de ces marches est de conduire le jeune à retrouver l’estime de soi et donner du sens à son     existence. 

   Si vous souhaitez en savoir plus :

                           http://assoseuil.org/
                  

Pour voir mes autres randonnées : 
http://alainbec.canalblog.com/
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