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Camino de la costa ou Camino del norte par la voie de Tours

17 octobre 2009

SERDIO ==> LLANES (POO DE LLANES) 36 kms

Départ 8h30. Arrivée 18h30. Soleil avec des nuages le soir. 

Grande marche aujourd'hui qui parfois longe la mer. J'ai d'ailleurs déjeuné sur une plage. Paysages grandioses. Je n'ai fait aucune erreur de navigation. Pourtant la signalitique dans ce début des asturies est quasi absente. Avec le guide book,  je m'en sors.

En montant le chemin qui va à Colombres (très forte côte), j'ai doublé 3 touristes allemands. En haut de la côte alors que je faisais une pause sur une table de picknique, ils se sont arrêtés et comme ils parlaient très bien le français, nous avons pu échanger assez longuement. Ils avaient déjà fait le camino Francese une autre année. Avant de repartir, ils m'ont proposé de me prendre en photo ce que j'ai accepté. 

Très belles maisons dans la ville de Colombres, je regrette de ne pas avoir le temps de visiter cette ville qui a l'air magnifique.

Je suis allé à l'auberge de Poo où je suis seul dans la chambre de 12 lits. J'ai dîné au restaurant un plateau de spécialités asturiennes (bof !). Hier j'ai mal dormi car je n'avais pas sommeil. J'espère me rattrapper cette nuit.

 

  <== la région que je traverse est complètement envahie par des herbes de pampa. C'est vraiment une catastrophe écologique. Il semble que rien n'est fait pour enrayer cette invasion.

    Santiago : 427 kms

  

 <== l'albergue privée de Colombres (ne rêvez pas les chambres sont à gauche dans un autre bâtiment attenant)

      <== plage où j'ai déjeuné

     A ma droite : la côte de Cantabrie

 A ma gauche : la côte des Asturies

 

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16 octobre 2009

COMILLAS ==> SERDIO 22 kms + 3

Départ 9h. Arrivée 18h. Soleil mais vent très froid 

Je comptais rejoindre aujourd'hui Colombres soit 9 kms de + mais je suis inquiet pour mes cloques. Je vois bien que le traitement n'est pas efficace. Arrivé à St Vincente de la Barquera, je suis entré dans une pharmacie et grâce à un client qui parlait très bien le français, j'ai trouvé l'emplacement du centre médical facilement. Coup de chance, il se situait à une cinquantaine de mètres.

A l'accueil, la personne m'a dit de revenir à 15h. Vu qu'il était 11h30, j'avais le temps. Je suis donc allé au restaurant (1er déjeuner en Espagne !) puis j'ai bu une bière sur la terrasse d'un café au soleil et bien protégé du vent.

A 14h40, je suis allé au centre médical. Bien m'en a pris car je suis tombé sur un médecin qui finissait sa journée (j'étais son dernier patient). Il me demande ce que j'ai (lui aussi ne parle ni français ni anglais !!). Je retire ma chemise, 3 secondes d'examen, il prend son téléphone. 10 secondes après, arrive un infirmier avec une piqûre qu'il m'injecte immédiatement. Cela ne fait pas une minute que je suis entré dans le cabinet ! (je pense que c'était de la cortisone). Le docteur me fait ensuite une ordonnance de comprimés de cortisone également.

Je fais comprendre au médecin que je suis ennuyé pour mes médicaments car les pharmacies n'ouvent qu'à 16 h maintenant et que j'aimerai bien repartir car j'ai encore beaucoup de kms à faire. Comme je suis son dernier client et qu'il part, il m'emmène dans sa voiture (le seul moment où je vais monter dans une voiture durant tout mon parcours mais l'honneur est sauf puisqu'il me dépose 2 kms en arrière sur le chemin et que je devrais refaire ces 2 kms à pied en + pour revenir à mon point de départ).

Il sonne à une pharmacie, explique à la pharmacienne mon cas et repart. Merci Dr Romero vous avez été très sympa ! La pharmacienne via un guichet ouvrant sur le trottoir me donne mon nouveau traitement. Tout cela dans le fameux langage international (ni anglais, ni francais, ni espagnol...).

Je reprends ma marche avec plus tard  une erreur de direction qui me fait perdre 3 kms (1,5 kms x 2). 3 gentilles dames espagnoles qui marchaient également me remettent sur le droit chemin en m'accompagnant. En effet, je suis passé devant l'embranchement indiqué par les flèches jaunes sans le voir sur ma droite.

Je suis arrivé à Serdio vers 18h où une dame qui s'occupe de l'albergue est venue pour m'ouvrir la porte, me faire payer et me tamponner la crédential.

Pour la première fois en Espagne, je suis seul dans une albergue (ancienne école). Il faut dire que la plupart des pèlerins s'arrêtent à St Vincente de la Barquera.  La dame qui est certainement payé par la commune est restée jusqu'à 21 h attendant d'autres pèlerins qui ne sont jamais arrivés.

Le soir je dîne (mal et cher le patron abuse de son monopole) dans le seul resto enfin bar plutôt, du petit village (pas de commerçant). Les doutes que j'ai eu en lisant les mauvais commentaires affichés dans l'albergue par d'autres pélerins, concernant ce resto, étaient justifiées.

 

            La très belle albergue de Serdio. Avec une cuisine très bien équipée et des radiateurs électriques

   <==Très rare dans les albergues : un coin pour les ronfleurs séparé du dortoir. Etant seul, je m'y suis installé c'est moins triste que le grand dortoir.

  L'état de mes pieds. C'est idem sur tout le corps sauf au torse et au visage. Les cloques se sont dégonflées sous l'effet de la cortisone. Les tâches rouges deviendront violacées et mettront 2 semaines à partir.

15 octobre 2009

SANTILLANA DEL MAR ==> COMILLAS

Départ 9h00. Arrivée 16h15. Soleil mais vent froid.

Pas grand chose à raconter sur le camino, j'ai repris contact avec la mer. Les dernières journées m'en avaient éloigné. Les paysages valonnés ressemblent aux Vosges.

Comillas est une belle vile. L'albergue est super bien. Elle se situe dans l'ancienne prison de la ville et possède une machine à laver et un sèche-linge. Quel bonheur pour un marcheur ! J'en profite pour faire une lessive de gros linge : pantalon et polaire qui sont + longs à sècher.

Un couple d'allemands sympathiques que j'ai déjà rencontrés à Guemes sont déjà arrivés. On échange quelques mots (ils parlent très mal anglais et pas du tout le français et moi je ne parle pas allemand). Le soir, ils m'offriront un verre de vin en discutant dans ce langage international dont j'ai déjà parlé où les yeux et les gestes remplacent souvent les mots.

Contrairement à ce que j'ai pu lire sur des témoignages sur internet, les allemands que j'ai rencontrés m'ont laissé une très bonne impression. Je les ai trouvé ouverts et très sympathiques. Il faut dire que le peu de marcheurs qu'il y a sur le camino del norte en cette saison rend, je pense,  les contacts plus francs et + sympa avec un plaisir d'engager une conversation en fin d'après-midi car on a marché seul toute la journée. De plus, beaucoup de respect entre nous car nous savons combien ce chemin est dur. Ce couple arrêtent le camino à Gijon et ils reviendront l'année prochaine.

L'albergue est divisée en deux parties. Au rez de chaussée, les douches et un petit dortoir de 6 lits et à l'étage un grand dortoir qui fait tout l'étage (une trentaine de lits). je laisse le petit dortoir au couple d'allemands et je vais m'installer à l'étage rejoins plus tard par un groupe de jeunes marcheurs espagnols très sympa (4 garçons, 4 filles).  

Je fais des courses pour renouveler mon stock de provisions et 2 tubes de crème pour mon urticaire. Il me manque une polaire beaucoup plus chaude. Je dois l'acheter dès que possible  car il commence à faire très frais.

 

    

   Comillas est une jolie ville 

  <== Rome : 1820 kms, Jérusalem : 5170 kms, Santiago de Compostella : 456 kms

 Très belle albergue de Comillas (ancienne prison) avec 2 étages. 

14 octobre 2009

MOKRO ==> SANTILLANA DEL MAR

Départ 9h00. Arrivée 15h30. Soleil.

La journée certainement la + moche depuis mon départ de Nantes. J'ai longé une très grande zone industrielle et 5 kms d'une double rangées de gros tuyaux peints en rouge, nécessaire au refroidissement d'une centrale ou d'une usine (un chaud, un froid), c'est impressionnant.

Les derniers kms ont toutefois été + beaux avec une petite route de campagne dans la Cantabrie qui est joliment vallonée.

L'arrivée dans Santillana s'est bien passée, c'est un petit village qui a conservé toute son architecture médiévale, un des plus beaux villages espagnols paraît-il !. Je le connaissais déjà pour l'avoir visité avec Elora et Colette qq années + tôt en camping-car.

Il a fallu attendre 16h que l'albergue ouvre ses portes. Un couple de cyclistes espagnols est arrivé plus tard. Comme il y avait du soleil, j'en ai profité pour faire une grande lessive. L'albergue est bien pour 6 euros. Ce soir, je dîne au restaurant. 
Mes cloques sont toujours bien présentes, pas d'évolution mais cela ne m'empêche pas de continuer.

 

 

Pas de photos ==> effacées.

13 octobre 2009

SANTANDER ==> MOKRO

Départ10h30. Arrivée 17h00.  Soleil.

 Ce matin au réveil les cloques ont grossi, je commence à m'inquiéter et j'en ai de + en +. Certaines commencent à apparaître sur le visage. Je décide de consulter un médecin dans un centre médical juste à côté de la pension avant de partir.

Le médecin me prend rapidement, conclut en 2 minutes à une crise d'urticaire et me donne une ordonnance pour acheter de la pommade. il ne parle ni anglais, ni français bizarre pour un médecin. J'ai remarqué pendant mon séjour que si les français sont nuls en anglais, les espagnols le sont encore + que nous !

Les cloques en grossissant se réunissent et en forment de nouvelles de la taille d'un citron parfois. C'est vraiment très laid. Je pense que mon système physique a dû se dérégler à cause des trop fortes doses d'anti-inflammatoire que j'ai pris en automédication pour soigner ma tendinite à San Sébastian. J'espère que le traitement va marcher, enfin ce n'est pas douleureus et cela ne m'empêche pas de marcher.

A mon retour du centre médical, Joseth et et moi allons prendre un bon petit déjeuner puis nous nous sommes séparés. Je suis remonté dans la chambre faire mes premiers soins de pommade. Elle, est partie faire du shopping en attendant son car.

Je démarre donc ma marche très tard dans la matinée. Les paysages ne sont pas terribles. La journée qui devait ne pas être trop longue s'est transformée en une marche de 28 kms car pour rechercher un endroit pour dormir, j'ai marché 4 kms de +. Finalement j'ai trouvé un hôtel dans une "casa rural" super bien. Chambre tout en pierres apparentes, poutres au plafond. 25 euros avec PDJ.

J'ai du attendre dans le jardin  19h30 que les proprios rentrent du travail.  Les soirées commencent à être froides et j'étais frigorifié en les attendant. De toute façon je n'avais pas le choix c'était le seul endroit pour dormir à 10 kms à la ronde. Je n'ose imaginer ce qui m'attendait si je n'avais pas trouvé ce logis.

Vu les distances à parcourir pour trouver un restaurant, j'ai mangé ce qu'il me restait dans la chambre : une petite boite de thon, du pain, une banane et des gâteaux secs. Heureusement, j'ai toujours un minimum de vivres dans mon SAD.  

Pas de photos ==> effacées par erreur

 

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12 octobre 2009

GUEMES ==> SANTANDER

Départ 9h00. Arrivée 16h00.  Pluie.

Petite journée de 17 kms mais sous la pluie et le crachin toute la journée. Les espagnols (dont l'équipe de Padre Ernesto) viennent d'ouvrir le long de la côte un nouveau sentier. Auparavant il fallait prendre la route sur cette portion maintenant nous longeons la côte. C'est mieux même si c'est + long et + difficile.

En arrivant à 6 kms de SOMO, le sentier a disparu et a débouché sur des plages ce qui a nécessité quelques escalades périlleuses  sous la pluie. On passe un bon bout de temps à chercher comment on peut retouver le chemin.

Le couple d'espagnols que nous avons déjà croisé à Guemes sont perplexes également. Finalement en gravissant un autre versant d'une autre colline et en s'aidant pour grimper (cela devient de l'escalade) et être passés sous un tronc d'arbre couché (pas pratique avec le SAD) nous retrouvons le chemin.

Il tombe des cordes, nous nous refugions un peu plus loin dans un restaurant complètement trempés. Nous avons auparavant rincé nos chaussures de marche pleine de boue sous un robinet en bord de plage. Nous sommes dans un piteux état. Les espagnols nous rejoignent qq minutes + tard et s'installent à une table à côté. Le garçon est sympa, la fille totalement antipathique. Puis nous repartons après avoir déjeuner.

Le soir, nous trouvons une pension puis après la douche et la lessive comme d'hab, nous sommes allés chercher le billet de car pour le retour de Joseth car elle rentre demain. Le camino est fini pour elle.

Nous rencontrons beaucoup de problèmes pour trouver un resto digne de ce nom et non un bar à tapas afin de fêter dignement la fin du camino pour Joseth.

Les boutons rouges se sont transformés en grosses cloques sur tout le corps. Je suis allez voir un médecin dans un centre médical, il m'a prescrit une pommade contre l'allergie. Ce n'est pas très beau à voir mais ce n'est pas douleureux, juste qq démangeaisons.

 Cloître de la cathérdrale de Santander. Seule photo rescapée d'une mauvaise manip où j'ai effacé toutes les photos de mon appareil. A mon retour, j'ai réussi à en récupérer 80%. manquent notamment celles de cette journée mais je ne désespère pas d'en retrouver certaines car je les vois en petit format (2x2).

2 mars 2010 : Avec de l'entêtement j'ai réussi à récupérer ces photos (la qualité est mauvaise mais cela me rappelle des souvenirs) :

 

       

  <= pause au bord des falaises. C'est la dernière journée de Joseth qui a le cafard de quitter le camino. 

  <= Joseth joue sa curieuse

 <= mon urticaire => 

11 octobre 2009

SANTONA ==> GUEMES

Départ 9h30. Arrivée 18h. Pluie et éclaircies.

 Joseth et moi avons démarré tard. Il nous restait 17 kms à faire. Seulement, en suivant le parcours fléché nous avons avancé sur un terrain très difficile et dangereux. Nous avons dû gravir une colline en bord de plage très très raide. Puis ,après être redescendus tout doucement car la pluie rendait   glissante la descente notamment sur les roches, nous nous sommes retrouvés sur une autre plage de l'autre côté de la colline et là plus d'indication !

Ce n'est qu'à 18h que nous arrivons à l'albergue maintenant bien connue de Guemes. Une personnalité du camino Padre Ernesto la gère en donativo dans le style communauté. Joseth pense que c'est une secte, moi non. Je trouve l'ambiance originale pour le camino et vraiment l'impression d'être reçu dans un endroit totalement différent des autres albergues.

A 19h nous avons rendez-vous à la salle de réunion où Ernesto nous raconte l'historique de l'albergue dans laquelle il est né, les problèmes écologiques de la région et le trajet d'aujourd'hui et celui de demain. il n'est pas d'accord avec moi quand je lui dit que le trajet d'aujourd'hui était très dangereux.

 es autres marcheurs sauf le couple d'espagnols n'ont pas trouvé au départ de Santona le chemin, ils ont donc longé la route puis pris un taxi pour rejoindre Guemes. Heureusement car je pense que la mamie n'aurait pas eu la force de suivre le camino par où nous sommes passés  (mamie dira que c'est Dieu qui leur a fait éviter ce périple !). Nous avons eu droit à la leçon du donativo notamment ce qui nous fait bien rire avec Joseth et qui sera un sujet de plaisanterie : give me your money, your money is my money

Puis nous passons à table tous ensemble. Bonne ambiance multi-nationale : Corée, Espagne, Allemagne, France et Pays-Bas. Les français dont Mamie me diront que OLI a préféré rentrer en allemagne son pied ne guérissant pas.

Cette nuit nous dormons dans le même dortoir que le couple d'espagnol que nous croisons depuis 2 jours.

Mauvaise nuit car l'espagnol pourtant jeune a beaucoup ronflé (boules quies). Demain réveil à 8h pour le petit dej.

 

 <= Joseth regarde vers la colline que nous venons de franchir avec beaucoup de difficultés

  <= maintenant nous devons grimper (par la gauche) celle-ci. Impossible de passer par la plage

          <= Padre Ernesto

     

 

2 mars 2010 : photos effacées par erreur et avec récupération laborieuse via un utilitaire d'où la mauvaise qualité :

 <= En arrivant devant la petite colline nous ignorons encore combien ce passage va être périlleux !

  

   <= des chèvres à flanc de colline. Ces photos donnent un aperçu de la pente et de son danger.

 

 

 

 

10 octobre 2009

CASTRO-URDIALES ==> SANTONA

Départ 8h00. Arrivée 17h00.

La nuit dans l'albergue de Castro-Urdiales a été épouvantable. A cause des ronflements, je suis allé dormir dans la cuisine sur un matelas par terre. A 3h00 du matin, 7 jeunes espagnols sont venus pour s'installer dans l'albergue. Un d'entre eux est passé par la fenêtre et OLI a eu la surprise de trouver qq qui passait par son lit pour aller ouvrir la porte d'entrée, puis il m'a enjambé. Il a ensuite fait entrer les autres, j'ai eu une altercation avec eux, ils ont appelé la police en me prenant au mot (je leur disais en anglais que j'allais appeler la police) qui est venue mais comme je n'ai pu m'expliquer en'espagnol cela a été vite réglé.

Une fois les espagnols couchés les choses se sont tassées mais je n'ai presque pas dormi de la nuit. Certains marcheurs dormaient tellement (dont la mamie) qu'ils n'ont rien entendu et étaient tout surpris de ce que Oli et moi racontions le lendemain.

Le matin après le petit dej, nous avons quitté l'albergue. Les espagnols évidemment eux dormaient.

J'ai marché seul tout le temps. La route n'était pas trop difficile mais beaucoup de bitume au menu. Je savais par téléphone que Joseth s'était arrêtée à Santona et qu'elle s'y était arrêtée une journée. J'ai rejoins Santona sans trop de difficulté en accélérant le pas. Il y avait une ria à traverser à l'aide d'un petit bateau. De l'autre côté Joseth m'attendait dans un café. Après avoir pris un pot, j'ai été réservé une chambre dans sa pension et le soir nous avons dîné ensemble. Malgré un caractère un peu bizarre, c'est une fille très sympathique. 

Des petits boutons rouges sont apparus sur mes pieds certainement des piqûres d'insectes attrapées lorsque j'ai dormi par terre cette nuit.

             

9 octobre 2009

PORTUGALETE ==> CASTRO URDIALES

Départ 9h00. Arrivée 18h00. Nuages.

J'ai marché seul le long de la mer en première partie puis près de la route ensuite.

Arrivé à Castro Urdiales, je suis passé à l'office de tourisme qui se touve au bout du port pour faire tamponner ma crédential, acquiter le loyer et demander où se trouve l'albergue.

Je suis arrivé à l'albergue très fatigué. Il y avait déjà 7 personnes dont une mamie française (72 ans je crois) et OLI que je retrouve mais elles avaient fait une partie du trajet en car (vu l'âge de la mamie c'est normal !). Je suis allé faire mes courses : pâtes à la tomate pour ce soir et demain sandwichs au saumon fumé et riz au lait.

    

  <= une usine construite au bord de la mer : vraiment horrible

     <=Castro Urdiales une très jolie ville 

8 octobre 2009

BILBAO ==> PORTUGALETE

Départ 9h30. Arrivée 12h30. Fortes pluies.

Je n'ai pas pris le chemin indiqué sur le guide mais suivi sur la rive gauche le RIO NERVION par une route assez fréquentée. Elle traverse la zone industrielle puis les chantiers navals de Bilbao.

L'arrivée se fait par le pont transbordeur : Portugalete se trouvant de l'autre côté du fleuve. Je n'ai pas regretté d'avoir pris ce chemin pour cette courte marche (3h). Cela m'a permis de voir une autre facette de Bilbao : celle des quartiers ouvriers. Je suis content d'avoir délaissé les beaux quartiers espagnols pour traverser ces zones où les touristes ne vont pas. Comme en France, les chantiers navals sont durement touchés.

Ce soir, je dors à la pension BUENAVISTA.


          

7 octobre 2009

Journée de visite à BILBAO

Soleil puis averse - Temps lourd

Journée consacrée à la visite de la ville. Seule journée de repos que j'avais planifié. Cela à mal commencé puisqu'en sortant de l'hôtel au lieu de tourner à droite, j'ai tourné à gauche et longé le fleuve sur plusieurs kilomètres avant de m'aperçevoir de mon erreur et de faire demi tour. 

Première visite consacrée au musée Gugenheim. il est très beau de l'extérieur mais à l'intérieur il est quasiment vide. Uun vrai piège à touristes du moins lors de mon passage. Même le deuxième étage est fermé depuis longtemps (je l'avais lu sur internet). Quel différence avec celui de Venise. Bref, une vraie arnaque. Un exemple pour montrer la grande détresse du conservateur devant le manque d'oeuvres d'art moderne. Il y a une pièce (où il n'y a personne évidemment) qui montre pendant 93 minutes un match complet de Zidane sous le maillot du real. Zidane en gros plan en train de passer son temps à cracher. Et cela filmé sous 2 angles différents et projeté sur 2 écrans géants côte à côte. Je n'ai pas trop compris pourquoi c'était une oeuvre d'art (2 autres salles étaient consacrées à un film sur Mickael Jackson et une autre à un groupe rock dont je ne me souviens plus du  nom).

Le midi, j'ai déjeuné dans un restaurant. Le serveur a du me prendre pour un clodo car alors qu'il n'y avait personne dans son resto il m'a placé au fond à côté de la porte des toilettes. Cela m'a fait rire. J'ai pris cela avec beaucoup de détachement.

L'après midi, j'ai visité le vieux quartier, puis j'ai traversé une bonne partie du centre ville commercant pour me rendre et visiter le musée des beaux arts qui est déjà un peu mieux que Gugenheim et contient quelques belles choses.

Au retour, je me suis acheté une paire de chaussures de marche neuve. Les vieilles n'en peuvent plus et puent affreusement.

Ce soir, je mange dans la chambre. Je suis à nouveau seul. Demain sera un nouveau jour, vais-je rencontrer d'autres personnes ?

 

  

  

        

   

 

6 octobre 2009

GERNIKA ==> BILBAO

Départ 8h45. Arrivée 19h30.  Couvert en début de matinée puis soleil et chaleur.

Je pars seul avant Annie et Joseth qui ne tarderont pas à me rattraper. De toute façon, ce n'est qu'une succession de chassés-croisés au fur et à mesure des pauses. Les paysages sont moins beaux : on sent la fin du pays basque mais cela monte et descend comme d'hab.

Il fait une chaleur écrasante. Après déjeuner, je m'arrête prendre une bière dans un petit bistrot. La patronne me parle en espagnol pour savoir comment je fais pour partir 2 mois sans travailler. Nous avons du mal à nous comprendre. 2 pilliers de bar rigolent. Elle me montre des billets de banque. J'ai beau lui expliquer dans un langage "primitif" mais néanmoins international, elle ne veut pas croire qu'en France, on peut s'absenter 2 mois et être payé (grâce au plan d'épargne temps).

Je vois Anne et Joseth qui déjeunent à 50 mètres sur un banc, elles me rejoignent pour prendre un café et me disent qu'elles ont décidé de prendre le bus pour regagner Bilbao,  il faut dire qu'il reste encore 14 kms et qu'il fait très chaud.

Je repars donc seul  en tentant de rester fidèle au but que je m'étais fixé : ne pas prendre de voiture, ni de bus pendant tout mon chemin.

Au début, je longe une route qui va directement à Bilbao pendant une heure environ puis les flèches me la font quitter (erreur !!!) pour tourner à gauche et aller dans la campagne. Je vais devoir monter une pente très très raide (un enfer par cette chaleur) pendant 2 heures puis redescendre (pendant une heure). Je m'aperçois alors que je n'aurai jamais du quitter la route même si c'est laid mais cela aurait été beaucoup plus rapide et moins fatiguant..

J'arrive dans Bilbao par je ne sais pas quel côté, je suis paumé. Bilbao est une ville qui occupe le centre de la vallée mais dont les quartiers populaires sont construits sur les flancs des collines qui l'entourent. Il faut donc descendre de plusieurs niveaux par des escaliers (si on est à pied) pour ce retrouver au centre (ce qui parait simple mais est très compliqué lorsqu'on ne connaît pas la ville et que l'on se croit déjà au cenre ville !). De plus en ayant marché aussi longtemps on n'a plus les idées très claires.

 J'ai évidemment perdu les flèches jaunes dès mon entrée en ville. Je marche encore grosso-modo une heure en m'enfonçant  dans la ville pour arriver grâce à Anne qui me guide de temps en temps par téléphone au centre ville et devant l'office de tourisme où elle se trouve avec Joseth. Il est 19h30 ! Je les retrouve et les remercie pour le guidage. Je n'ai plus le temps d'aller à l'albergue car il faut prendre un bus. De plus, celle-ci se trouve à une extrémité de la ville. Je prends donc une chambre dans un petit hôtel à côté de l'OT et du centre historique (hôtel Arriaga). Comme je dois rester demain également à Bilbao, le choix est judicieux ! Elles, sont reposées, douchées et ont même fait un peu de shopping. Sur ce, OLI arrive elle aussi. Elle n'a pas marché aujourd'hui car elle a un gros pansement au pied. Après avoir échangé quelques mots, elle nous quitte.

Je vais à l'hotel pour me délasser quelques minutes dans un bain (le premier depuis que je suis parti. Quel bonheur !) puis je ressors dîner. Le réceptionniste m'a conseillé un restaurant situé deux rues derrière l'hôtel. Et qui je retrouve... Anne et Joseth qui sont attablées dehors dans une rue piétonne. Je me joins à elle en prenant un wisky (à la mode espagnole) et dont je vais mettre 2 jours à effacer les effets sur mon foie (wisky frelaté ?).

Demain, nous visiterons le musée Guggenheim à 10H. Pour Anne c'est fini, elle repart rejoindre son mari en cure à Dax. Joseth continue après la visite du musée sur Portugalete et moi, je reste toute la journée pour visiter Bilbao (seule journée de repos que je me suis attribué sur mon planning). J'aurai donc une journée de retard sur Joseth et nous devrions plus nous revoir.

Je les raccompagne à l'arrêt de bus (elles dorment à l'albergue), je prends quelques photos. Elles me disent que les 2 espagnols rencontrés à DEBA sont également à l'albergue, ils ont pris le bus entre Vilalba et Bilbao, je suis donc le seul des pélerins de Deba à avoir fait le parcours entièrement à pied, ce dont je ne suis pas peu fier, vu la dureté de cette journée et les difficultés d'orientation rencontrées. C'était quand même extrèmement harrassant, j'ai laissé beaucoup de forces pendant cette journée et j'ai les traits du visage très creusés. La journée de repos de demain me fera le plus grand bien. 


           

5 octobre 2009

MARKINA ==> GERNIKA

Départ 9h30. Arrivée16h. Nuageux avec une petit averse en fin de parcours

Enfin une bonne nuit, j'en avais besoin. Je me suis levé à 8h et j'ai pris un bon petit déjeuner.

Je préfère laisser partir les filles et marcher seul. La marche est beaucoup plus cool qu'hier cela monte et descend tout le temps comme d'hab mais sans fort % sauf une montée à la fin mais qui fut courte.

J'ai pickniqué dans un bois et comme je m'y trouvais bien j'ai fais une petite sieste.

Arrivé à Gernika en me rendant à l'office de tourisme, j'entends mon prénom : c'est Anne et Joseth qui m'appellent, elles sont en train de siroter leur bière comme d'hab. Evidemment, je me joins à elles... comme d'hab. Puis, nous allons à l'OT faire tamponner notre crédential et prendre une chambre dans un hôtel à côté (il n'y a pas d'albergue d'ouverte en cette saison à Gernika).

En revenant de faire mes cources, je rencontre OLI. Notre hôtel étant complet, elle prendra une chambre dans celui d'à côté. Elle arrive très en retard par rapport à nous. Elle m'explique qu'elle a très mal à un pied.

Gernika n'est pas une ville très jolie, je m'attendais à mieux.

J'ai eu Benoît le belge au téléphone, il me renseigne sur les étapes à venir bien qu'il ait pris le train entre Gernika et Bilbao. Demain, 2 étapes en une Gernika ==> Bilbao 30 kms.


      Gernika est une ville tout en longueur coincée par les collines qui l'entoure. Cette photo ne montre qu'une petite partie de la ville.

4 octobre 2009

DEBA ==> MARKINA

Départ 8h15. Arrivée 19h. Soleil.

Journée très très dure et très longue puisque je suis arrivé à 19h ce qui sera certainement ma journée de marche la plus longue de mon camino.

Au programme : un col à franchir et des forts raidillons à monter. Les descentes sont également raides. A peine descenduqu'il faut remonter ! Les paysages sont toujours magnifiques.

Pour la première nous avons marché ensemble ou presque (parfois de loin) Anne, Joseth et moi. Certainement que devant les difficultés, c'était mieux d'être à plusieurs pour s'encourager.   

Nous avons rencontré un espagnol qui venait marcher pour la journée. Il se reposait sous l'avancée d'une église en haut d'une forte montée. Joseth s'est déchaussée pour regarder son ampoule qu'elle avait à son talon. Comme il était infirmier, il lui a perçé avec une aiguille et du fil. La bonne rencontre au bon moment comme d'hab. Joseth a été bien soulagée.

Nous avons pris une bière à Markina puis je suis parti chercher l'albergue pendant qu'Anne et Joseth se reposaient et gardaient mon SAD. Hélas, l'albergue qui se trouve accolée à l'église est fermée en octobre. Comme il n'y a pas d'autres logements à Markina, nous sommes obligés de faire 7 kms de + pour nous rendre dans une albergue privé (très bien d'ailleurs). Au moment de partir du café, OLI nous a rejoint. Anne lui paye une bière et hop à nouveau partis, cette fois tous les 4. Arrivés à l'albergue Oli a préféré continuer 200 mètres + loin pour aller dormir à l'albergue "donativo" tenue par des religieux mais où se trouve le ronfleur espagnol. Nous autres avons préféré l'éviter et dormir en paix (c 'est dire le souvenir que nous avions gardé de cette nuit !). D'ailleurs je suis seul dans mon dortoir. Je vais enfin pouvoir dormir sans boule quies.

Ce soir, nous dînons tous les 3 à l'albergue c'est très bon et copieux.

 

 

  J'ai demandé à un marcheur espagnol qui passait de me traduire ce texte basque :

"Dans les montagnes, les hommes sont libres comme les oiseaux"

     

 Pause déjeuner pour Anne et Joseth

      

    Rue et église de Markina

   Après une journée terrible encore 7 kms (1h30) à faire pour trouver un toit ! Nous n'avons pas traîné en chemin.

  

3 octobre 2009

ZARAUTZ ==> DEBA

Départ 8h30. Arrivée 15h30. Soleil.

Journée très difficile mais avec de très beaux paysages. Je préfère marcher seul mais au gré des pauses, je croise quelques fois, les filles. Les regards ne trompent pas, cette étape est vraiment très dure ! 

En arrivant à Deba, il faut prendre 2 ascenseurs pour descendre au niveau de la mer. Comme l'office de tourisme n'ouvre qu'à 17 h, je suis allé boire une bière sur la place et manger quelques tapas. Anne et Joseth sont arrivées après et se sont jointes à moi pour boire et manger également. OLI est arrivée plus tard.
Nous sommes allés ensuite à l'office de tourisme chercher les clés pour l'allbergue. Celle-ci est vraiment petite 2 lits à 3 niveaux et 1 lit à 2 niveaux soit 8 couchages, nous sommes vraiment entassés dans une pièce de 10 m2 environ.

Les filles sont allées se baigner comme la veille à Zarautz, moi je n'avais pas emporté mon maillot de bain, je ne pensais pas avoir un temps aussi beau et chaud.

Nous avons été tous les 4 au restaurant puis nous avons regagné l'albergue qui était complète (2 allemands et 2 espagnols dont un jeune que je retrouverai plus tard quand il s'arrêtera 2 jours pour se soigner d'un mal de dos).

Les allemands sont un couple que j'avais déjà croisé à l'Albergue d'Irun ils avaient débarqué à 23h réveillant tout le monde et n'étaient pas habillés comme des pèlerins mais plutôt comme des touristes. Quelle ne fut pas ma surprise de les croiser à DEBA (je me suis arrêté 2 jours à SAN SEBASTIAN) en train de se promener toujours habillés très chic. Assurément ce sont des touristes qui se font passer pour des pèlerins (crédentiale obligatoire pour loger dans les albergues espagnoles). Benoît le belge qui marche 2 étapes devant  moi (lui ne s'est pas arrêté) mais avec qui je communique souvent par téléphone les appelle les "squatters".

La nuit a viré au cauchemar : 2 ronfleurs l'espagnol  âgé et l'allemand. Dans un local aussi petit, c'est l'enfer. Personne ne dort sauf les ronfleurs ! Avec OLI, on pouffe de rire ! 

 

   

         Pause déjeuner face à la mer

       Très beau portail de l'église de DEBA en polychromie

    

   

 

2 octobre 2009

SAN SEBASTIAN ==> ZARAUTZ

Départ 8h30. Arrivée 15 h. Nuages puis soleil.

Reprise de la marche. la tendinite est bien là. Après une marche d'une heure le long de la côte, cela monte très fort pendant plusieurs kilomètres.

J'ai fais une pause en hauteur avec vue sur la mer. J'allais repartir quand une pèlerine passe devant moi, me demandant si tout va bien. Surpris, je lui répond que tout va bien (il s'agit de Joseth, qui me dira plus tard qu'elle ne m'avait pas trouvé très aimable). Elle marche devant moi pendant plusieurs kilomètres. Je la recroise à lorsque qu'elle remplit sa bouteille à une source. Finalement, je la perd lorsque je m'arrête pour déjeuner sur un banc à l'hermitage de Saint Martin.

En arrivant plus tard sur le port d'Orio, je la retrouve en compagnie d'Anne rencontrée la veille et d'une allemande OLI. J'échange qq mots avec Anne puis repars sans m'attarder (quel ours ont-elles dû penser !). Comme je marche lentement, elles ne mettront pas beaucoup de temps à me rattraper et à me dépasser. J'arrive à l'albergue à 15h. Finalement, ce soir nous dînerons ensemble tous les 4 (ANNE la française, OLI l'allemande et JOSETH la hollandaise) dans un bar à tapas et nous ferons connaissance.

   Joseth vient juste de me doubler, nous n'avons pas encore fait connaissance. 

      

 Vue sur la ville et le port d'Orio

  OLI

  ANNE en train de finir de monter le raidillon.

     

  DE droite à gauche : OLI (s'arrêtera pour blessure entre Bilbao et Guemes), JOSETH (arrêt planifié à SANTENDER) et  ANNE (arrêt planifié à BILBAO)

 

 

1 octobre 2009

SAN SEBASTIAN

Encore une journée de repos. Sur les conseils de "l'homme mystère", j'ai acheté des comprimés anti-inflammatoire (IBUPROFENO) heureusement en vente libre dans les pharmacies espagnoles contrairement à la France où il faut une ordonnance), j'attends qu'ils fassent effet. Avec la pommade, j'espère que cela va aller. Pour l'instant j'ai toujours une douleur aigüe sur le tibia. Je force un peu sur les doses.

De toute façon, je reprends le chemin demain, on verra si je dois arrêter dans les jours qui viennent.

Sinon, pas de miracle, mon téléphone est bien out. J'ai donc passé ma matinée en ville pour en acheter un autre que j'ai trouvé dans une FNAC !

Le soir, en dinant à la cuisine de l'auberge de jeunesse j'ai rencontré Anne, une Rennaise qui marche juste une semaine jusqu'à Bilbao. C'est une rennaise qui a déjà fait le camino Francese.

30 septembre 2009

SAN SEBASTIAN

Journée de repos donc pas grand chose à raconter. On doit libérer les chambres à 10h et celles-ci sont inacessibles jusqu'à 15 h.

L'accès aux communs étant autorisés et l'albergue ayant internet gratuit,  j'en profite pour mettre à jour mon blog, chose que je n'avais pas fais depuis le jour du départ donc un sacré retard à rattraper. Cela me prendra deux après-midi.

En remontant dans ma chambre, je décide de faire une petite lessive dont mon short que je mets à tremper dans le lavabo. QQ minutes plus tard je m'aperçois de ma gaffe, j'ai oublié de vider les poches qui contenaient mon lecteur mp3 et mon téléphone portable. Je les fais sècher mais je m'attends pas à un miracle. Bref, la série continue. Ce n'est pas pour rien que l'on appelle cela la loi des séries !!!!!! 

Un francais qui est à l'auberge de jeunesse depuis plusieurs jours et qui dors dans le même dortoir (ce n'est pas un pélerin, il fait une étude mais ne peut m'en parler : secret) me conseille vivement de rentrer chez moi devant tous ces problèmes qui me tombent dessus. Il me dit que qq me pousse à rentrer chez moi. Cela me fait rigoler, il m'en faut plus pour me démoraliser et me faire renoncer à mon projet. (L'avenir me dira qu'il avait raison mais c'est une autre histoire !).

Une cuisine est à disposition, je fais donc mes courses et ma cuisine ce qui limite les frais de ces journées d'inactivités contraintes. Le soir, nous sommes 3 ou 4 dans la chambre qui contient 3x2 lits superposés. 

 

29 septembre 2009

IRUN ==> SAN SEBASTIAN

Départ 8h. Arrivée 17h.    Soleil et  forte chaleur.

Je démarre avec Benoît mais très vite un doute s'installe : n'ai je pas oublié mon téléphone à l'albergue ? Je suis obligé de tout sortir de mon SAD pour finalement le retrouver qq minutes plus tard au fond de ma poche ventrale. J"ai perdu un quart d'heure, les autres sont maintenant loin ! La journée va être longue et difficile.

Cela monte dès le début, l´étape s'annonce terrible. Le chemin est splendide. Très rapidement, je longe la mer. En voulant prendre une photo, je m'aperçois que l'écran de celui-ci a subi un choc et est cassé. Tant pis, je prends des photos à l'aveugle. Je ne veux pas rater cette première journée.

Cela continue à monter. En voulant relacer une de mes chaussures, un lacet se casse en deux... heureusement j'avais une paire de rechange. J'ai quand même éclaté de rire devant ce cumul d'incidents d'autant que la douleur à ma jambe droite me fait de plus en plus souffrir, je crains une tendinite.

Le chemin est vraiment très dur. je transpire énormément. Je prends un petit bateau pour traverser un rio de 300 mètres. Puis je monte un escalier très raide comme dit le guide.

Cet escalier devient vite périlleux  A un passage c'est carrément dangereux on doit marcher sur 4-5 mêtres sur une poutre en béton de 40 cm avec le précipice sur la gauche, reste de l'ancien escalier qui s'est écroulé. Une fois l'obstacle passé, le chemin se transforme en une voie pavée, style voie romaine défoncée. Tout cela dans un paysage magnifique. (J'apprendrai plus tard par d'autres marcheurs qu'il existe un autre chemin par la route qui contourne la colline qui est plus long mais beaucoup moins dur. D'ailleurs les autres guides déconseillent de passer par le chemin que j'ai pris ... mais pas le mien !).

N'ayant plus d'eau, je suis obligé d'entrer dans une propriété pour demander que l'on me remplisse ma gourde. Les gens sympatico le font volontiers tout en me remettant une doc sur une secte " les 12 tribus" je crois. Ils me conseillent de tout vendre et de venir vivre avec eux... ben voyons.

J'arrive dans SAN SEBASTIAN  en boîtant. Je dois traverser toute la ville car l'albergue se trouve à l'opposé. De plus il y des escaliers et des ascenseurs de ville car celle-ci est batie sur les hauteurs. En traversant le centre ville, j'en profite pour acheter un nouvel appareil photo. 

Devant la douleur de ma tendinite se situant sur le tibia de la jambe droite, je décide de me reposer 2 jours à SAN SEBASTIAN, la maison de jeunes accepte que l'on reste plusieurs jours. Cela n'aurait pas été possible dans une albergue.

Mais mes problèmes ne sont pas terminés....

 Départ tôt le matin     L'ermitage Guadajupe

         

 

 Le fameux escalier mais le + dur reste à venir

        San Sébastian

 L'albergue de San sébastian où je vais passer 3 nuits

 

 

28 septembre 2009

GUETARY ==> IRUN

Soleil

Il me faut 1h30 pour rejoindre la poste de St Jean de Luz. Là, une mauvaise surprise m'attend. Colette s'est trompée de chaussures et m'a envoyé celles qui me servent à jardiner. Elles sont un peu juste et me font mal au pied. Evidemment, il est hors de question que je les mette pour faire le camino donc directos à la poubelle et moral à zéro. Je ne sais pas comment je vais faire pour m'en procurer d'autres car celles que j'ai aux pieds se dégradent de + en + vite. Je verrai à SAN SEBASTIAN ou BILBAO.

Je traverse de beaux paysages du pays basque et j'arrive à Hendaye où je passe la frontière sur le pont St Jacques. Au bout de qq temps, je m'aperçois que le guide part de la gare et non du pont que je viens de franchir.

Où se trouve la gare ? Je m'égare  dans la ville oú j'ai du mal à retrouver l'albergue d´IRUN, je dois demander plusieurs fois á des espagnol(e)s le chemin. 2 jeunes Brésiliennes vivant en Espagne me guident jusqu'à la gare. Avec mon niveau d'espagnol c'est pas gagné mais les gens sont compréhensifs et font leur possible pour m'aider.

Finalement, je trouve l'albergue qui se remplie au fur et à mesure de la soirée. Je sympathise avec un belge (Benoit) seul francophone avec moi sinon il y a 4 polonais, 2 allemands et 5 ou 6 espagnols. Benoît est le seul que je reverrai notamment lors de mon arrivée à Santiago où nous dînerons ensemble avec Sébastian et un groupe de peregrinos.

Boules quiès obligatoires pour les ronflements. Une petite douleur à la jambre droite m'inquiète.

 

 

 Le pont St Jacques. En face l'Espagne. 

  Le pont ST Jacques vu du côté espagnol

 Les marques sur les trottoirs à Irun nous guident vers l'Albergue 

 

 

 

 

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Seuil, créée par l’écrivain-voyageur Bernard Ollivier, a pour vocation d’aider des jeunes en grande difficulté, à devenir les acteurs de   leur propre réinsertion sociale ou professionnelle. 


Il s’agit pour ces adolescents mineurs en rupture d’effectuer à l’étranger, pendant trois mois, une marche individualisée de 1 800 km, leur permettant de rompre avec un environnement défavorable et avec des comportements voués à l’échec.

L’effet thérapeutique et résilient attendu de ces marches est de conduire le jeune à retrouver l’estime de soi et donner du sens à son     existence. 

   Si vous souhaitez en savoir plus :

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Pour voir mes autres randonnées : 
http://alainbec.canalblog.com/
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